Hier, l’Afrique du Sud a célébré le centenaire de la naissance de son leader « Nelson Mandela », cinq ans après sa mort. Un siècle après sa naissance, Nelson Mandela est toujours vénéré dans le monde entier. Et ses propos prennent tout leur sens dans le traitement de la crise migratoire actuelle avec son lot de réfugiés.
Ses discours et ses écrits en tant que héros national, chef de la lutte contre l’Apartheid et ancien Président de l’Afrique du Sud garderont sans nul doute une résonance à jamais.
Parmi ses discours les plus connus, nous retenons celui de son investiture, après son élection à la Présidence de la République, le 10 mai 1994.
Aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès. Nous prenons l’engagement de bâtir une société dans laquelle tous les Sud-Africains, blancs ou noirs, pourront marcher la tête haute sans aucune crainte au fond de leur cœur, assurés de leur droit inaliénable à la dignité humaine. Une nation arc-en-ciel en paix avec elle-même et avec le monde.
La Dignité devrait servir la cause des réfugiés !
La Tunisie offre-t-elle des droits inaliénables et la dignité à ses réfugiés, surtout lorsque ces derniers y résident depuis presque 30 ans? La manière dont une nation traite ses réfugiés est révélatrice de sa grandeur.
Aujourd’hui, chaque jour, il soigne les malades. Les heures, il ne les compte pas quand il s’agit d’urgences. Et la Tunisie comment remercie-t-elle ceux qui se dévouent pour elle?
Ce médecin palestinien est payé 314 dinars par mois, primes comprises, car étant étranger il ne peut prétendre à un contrat tunisien.
Intolérable diront certains! Si ce traitement des personnes avait eu lieu dans un pays étranger, les Tunisiens se seraient révoltés. Alors révoltons-nous pour que ce jeune médecin palestinien soit traité dignement, parce que c’est surtout de dignité dont nous parlons.