Plus de soixante députés viennent de signer une pétition dans laquelle ils exigeraient la présence du chef du gouvernement au Parlement. L’objectif : renouveler ou non le vote de confiance à l’ARP.
Selon certains députés de l’opposition, cette démarche intervient pour mettre un terme à la crise actuelle et qui ne résulte en aucun cas d’une motion de censure. Ghazi Chaouachi, député du bloc le Courant démocrate a fait savoir que seul le Parlement a le pouvoir de retirer la confiance au gouvernement ou de la renouveler.
Députés : mettre un terme à la crise actuelle
Il a souligné: « Le chef du gouvernement aurait refusé la demande des députés ou encore assister à une séance d’évaluation ».
Rappelons qu’il y a deux jours, un collectif de 50 avocats a fait savoir que deux plaintes ont été déposées à l’encontre du chef du gouvernement Youssef Chahed et de l’ancien ministre de l’Intérieur Hédi Majdoub qui seraient en relation de l’assignation de certaines personnes placées en résidence surveillée sous couvert de l’état d’urgence. Selon ce collectif, les personnes assignées n’auraient aucun dossier juridique les concernant et ne peuvent en aucune façon constituer une menace à la sécurité publique.
Par ailleurs, ce même collectif a demandé l’ouverture d’une enquête sur le fonds britannique investi dans une campagne médiatique en faveur du gouvernement. D’ailleurs, l’ARP a mis en place la création d’une commission pour examiner cette affaire.
Cela dit, Iyed Dahmani, le porte-parole du gouvernement a démenti ces rumeurs, il y a quelques semaines, en soulignant que la coopération avec les Britanniques n’a rien de politique, mais simplement, il s’agit d’une coopération technique.
Il a également fait savoir que le gouvernement tunisien n’a conclu aucun contrat avec aucune agence de publicité britannique.
En somme, la situation politique et économique est alarmante et semble prendre un nouveau tournant. Peut-on espérer une stabilité socio-économique et politique dans les prochains jours ou il est encore tôt de se prononcer!