La Fondation Arts et culture by UIB dont le président-directeur général est Kamel Néji , devenue le mécène principal du festival d’El Jem avec la coopération de l’ambassade d’Autriche, nous avons eu l’opportunité d’assister au concert du prestigieux Orchestre du Bal de l’Opéra de Vienne.
Cet orchestre a participé en 1998 pour la première fois au festival d’El Jem et depuis une sympathie réciproque s’est développée entre l’Orchestre du Bal de l’Opéra de Vienne et le public tunisien au point que sa participation au festival d’El Jem chaque année est devenue depuis une tradition et une volonté de solidarité avec la Tunisie.
L’orchestre du Bal de l’Opéra de Vienne fut fondé en 1982. Il accompagne chaque année le bal le plus prestigieux de Vienne et effectue régulièrement des tournées sur tous les continents. M. Uwe Theimer est chef d’orchestre à l’Opéra populaire de Vienne et professeur à l’Université de Musique de Vienne depuis plus de 20 ans.
Concert de l’Orchestre du Bal de l’Opéra de Vienne : un pur enchantement !
Le programme du 21 juillet 2018 était unique, composé de valses, de polkas, d’ouvertures, de marches et d’airs d’opérettes.
Le concert commence par l’ouverture de l’opérette « La comtesse Mariza », d’Emmerich Kalman, un célèbre compositeur hongro-autrichien du siècle dernier, maître des valses et d’opérettes.
Ensuite, c’est au tour de l’œuvre « Les sirènes du Bal » , une des plus belles valses de tous les temps. Que serait un concert sans « le roi de la valse » et compositeur d’opérettes, Johann Strauss fils.
Ainsi, un grand nombre de morceaux ont été consacrés à ce compositeur dont sa « Valse du trésor » de l’opérette « Le baron tzigane », « Tonnerre et éclair » sa polka rapide, « La joie du Chanteur », sa polka française et sa valse « Le Beau Danube bleu ».
Enfin, les maîtres de la musique classique et romantique , l’Autrichien Wolfgang Amadeus Mozart (Marche alla Turca) et l’italien Giuseppe Verdi (Brindisi de « La Traviata ») ont clôturé la partie officielle du Concert.
Ecouter cette musique classique dans l’amphithéâtre d’el Jem fut un émerveillement de tous les sens où passé et présent se croisent et s’entrecroisent procurant un enchantement indicible.