Saïd Aïdi, un des fondateurs du parti Bani Watani, a affirmé lors de son intervention sur les ondes radiophoniques, aujourdhui 24 juillet, que son parti n’est pas intéressé par une coalition avec Nidaa Tounes et ne provient pas non plus d’une scission de ce dernier.
Dans le même contexte, Saïd Aidi a affirmé qu’au vu de la conjoncture actuelle, son parti n’est intéressé par aucun type de coalition. « Je ne crois pas que les revendications des Tunisiens soient concernées par les tractations politiques », affirme-t-il. Confiant et déterminé à la fois, il a indiqué que Bani Watani est un nouveau souffle et une nouvelle vision de l’action politique en Tunisie, véhiculé par un parti qui a su impliquer la jeunesse dans toutes ses structures.
Pour lui, la Tunisie passe par une crise sociale et économique à la fois. Saïd Aïdi soutient que la crise s’est aggravée avec les concertations menées par le Président de la République. « Les problèmes d’un parti politique sont devenus le problème majeur du pays, faisant passer au second plan les vrais problèmes des citoyens que sont le chômage, le pouvoir d’achat, le délabrement des hôpitaux publics et j’en passe … », accuse-t-il en faisant allusion aux problèmes de Nidaa Tounes.
Revenant sur la structure de son parti, il a affirmé que 60% des membres sont des jeunes qui n’ont jamais été membres d’un parti politique. Dans le même contexte, il a souligné l’importance de préparer une nouvelle génération qui pourrait assurer la relève après les élections de 2019. « A Sfax où nous étions le quatrième parti politique suite aux municipales, nous avons participé avec une liste jeune et la tête de liste est âgé de moins de 36 ans », dit-il. Concernant les coalitions de partis politiques, il estime que « si les bases ne sont pas définies au préalable, les objectifs de la coalition auront peu de chances d’être atteints », conclut-il.