Les voyageurs du train sans conducteur reliant Tunis à sa banlieue sud (Erriadh) ont frôlé la mort ce matin, 26 juillet, suite à un grave incident.
En effet, le conducteur du train a quitté la locomotive pour tenter de réparer une panne au niveau des portes à la station Ezzahra. Alors qu’il vérifiait les portes, elles se sont refermées et le train a repris son chemin, sans que le conducteur ne puisse rattraper la locomotive. Que dire de cette scène digne d’un film d’horreur ou d’un mauvais gag.
Un train sans conducteur, ce n’est pas le titre d’un film
Expliquant la situation, le directeur de la communication et porte-parole de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), Hassen Miaadi, a indiqué dans plusieurs interventions radiophoniques au cours de la demi-journée, que la salle des opérations de la SNFCT a été avertie du péril qui guettait les voyageurs. Les agents de la SNFCT ont coupé l’électricité du train et l’ont fait dévier. Ainsi, il s’est arrêté progressivement au niveau de la station Fondok Jedid. Notons qu’il n’y a pas eu de victime; seuls des cas d’évanouissement ont été enregistrés. Hassen Miaadi a indiqué qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités.
Les lignes des trains de la banlieue sud connaissent de multiples problèmes : grèves sans préavis, encombrement, accidents, etc. Les usagers de ses lignes attendant désespérément des solutions efficaces pour améliorer la qualité du transport.
Les internautes n’ont pas manqué de publier sur les réseaux sociaux des vidéos montrant la catastrophe. Certains ont même comparé la crise socio-économique et politique que traverse la Tunisie à un train sans conducteur. Malgré la gravité des faits, les internautes n’ont pas hésité à les transposer à la situation du pays.
Notons que depuis 2011, la SNFCT a enregistré plusieurs accidents et de nombreuses collisions entre trains.