Le hold up est-elle devenue monnaie courante en Tunisie ? Après le braquage qui a eu lieu à Tunis et le tout dernier à Kasserine, il y a de quoi se poser des questions. L’un des braqueurs qui a attaqué l’agence bancaire à Kasserine et volé 90.000 dinars vient d’être identifié. Selon les premières éléments de l’enquête, il s’agirait d’un acte terroriste.
La personne arrêtée est Hafedh Rhimi, frère du terroriste Sami Rhimi, abattu le mois de mai dernier au Mont Selloum, au cours des affrontements entre les unités de la Garde nationale et les terroristes. Notons que Hafedh Rhimi était sous surveillance sécuritaire depuis mai 2015.
Ce modus operandi est devenu nouveau en Tunisie. En suivant la chronologie de ce qui s’est passé: le malfrat était muni d’une Kalachnikov et est entré par irruption dans l’agence bancaire. Tout a commencé quand il s’est fait passé pour un mendiant et après avoir inspecté les lieux, il aurait donné le signal à ses complices qui se sont introduits à leur tour.
Hold up à Kassrine
Le mode opératoire n’est plus anodin puisqu’il n’y a même pas un mois qu’un autre hold up a eu lieu à Tunis.
En clair, l’utilisation des vidéos de surveillance dans les espaces publics est essentielle. Elle est de nature préventive car cela permet d’alerter les autorités contre les crimes, les délits et les infractions. Même si les vidéos de surveillance peuvent être un des moyens cela n’empêche qu’il va falloir en user d’autres à titre d’exemple mettre en place des vigiles et c’est aux banques d’être plus vigilants, a annoncé Hichem Fourati, le nouveau ministre de l’Intérieur, dans une déclaration radiophonique.
Il a déclaré: « Ce holp up ne résulte pas des défaillances sécuritaires, mais c’est aux banques d’être plus vigilantes ».