L’historien Habib Kazdaghli considère que l’initiative de BCE sur l’égalité successorale est une initiative positive et aussi importante que celle du Code du statut personnel, dans une déclaration accordée à leconomistemaghrebin.com.
Habib Kazdaghli analyse l’initiative présidentielle en tant que grande initiative historique «qui a la même valeur que l’initiative du président Habib Bourguiba. Elle est aussi importante que celle du 13 août 1956. Puisqu’en cette date, Bourguiba a interdit la polygamie, mais il n’a pas abordé la question de l’héritage», rappelle-t-il.
Pour notre interlocuteur, la priorité a été donnée à la question de l’héritage et non pas à la question des libertés individuelles car « la politique c’est l’art du possible ». Dans le même contexte, l’historien a estimé que «le Président de la République a répondu à la question qu’une bonne partie de l’opinion publique se pose en faisant de l’égalité en héritage la règle et en même temps la Président de la République a pris en considération une partie de la population qui est conservatrice, en leur laissant une voie de sortie», dit-il. Pour lui, il s’agit d’une décision conforme à l’Etat et à la Constitution.
Tout en reconnaissant l’importance de la décision de BCE, Habib Kazdaghli a affirmé que les Tunisiens vont continuer à revendiquer l’égalité successorale tout court, afin qu’il n y ait qu’un seul choix, à savoir l’égalité. «Je préfère une décision incomplète plutôt que rien», dit-il en commentant la situation actuelle. Pour lui, il s’agit d’une décision historique par laquelle le président de la République a affirmé qu’il est le président de tous les Tunisiens. Il déclare qu’il s’agit d’une dynamique sociale qui montre l’évolution en Tunisie. «C’est une grande journée, aussi importante que le 13 août 1956. En 1956, il n’y avait pas toute cette masse qui revendique l’égalité en héritage», conclut-il.
Bonjour,
Je vous prie de tenir compte du fait de qu Mr Habib Kazdaghli n;est membre d’aucune instance dirigeante du parti Al Massar.
Il a ete un simple observateur lors du dernier congres de 2014 tenu a Hammamet.
Mehdi Mrabet
Membre du Conseil Central du Massar
Merci.