Les agents de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) seront en grève demain, jeudi 16 août 2018, après un appel lancé par le comité administratif de la Fédération générale des chemins de fer.
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a souligné que la principale motivation de la grève émane de la suspension de la ligne numéro 13 qui relie Gafsa à Tozeur et des difficultés des conditions de travail.
Grève SNCFT : dénoncer le blocage de la ligne 13
Selon la centrale syndicale, la grève de la SNCFT a pour objectif de dénoncer le blocage de la ligne 13, mais aussi les conditions de travail jugées affligeantes des agents, qui sont à l’origine des problèmes rencontrés au niveau de la qualité des services.
Cela dit, la question essentielle reste celle de l’adoption d’une nouvelle stratégie du transport en commun, dans la mesure où on veut vraiment miser sur des autobus, voire des métros, ponctuels.
Si se déplacer relève du parcours du combattant, le son de cloche est différent auprès du ministère du Transport qui affirme avoir adopté dans sa stratégie la promotion du transport en commun.
Il est clair que des transports en commun satisfaisants et ponctuels sont la panacée pour épargner aux citoyens les désagréments quotidiens lors de leurs déplacements. Cela permet d’apprécier l’espace qu’on peut gagner et qu’on peut rendre aux villes pour une utilisation qui améliorerait la qualité de vie des citoyens et qui permettrait en même temps de faire l’économie d’investissements financièrement lourds en infrastructures. Mais pour l’heure, les contraintes demeurent pesantes entre retards, longues attentes, embouteillages… Il ne reste au citoyen qu’à s’armer de patience et à ravaler son stress.
Rappelons qu’un projet comprend le réseau ferré rapide (RFR). Il s’agit d’un projet programmé depuis 2008, mais dont la mise en activité est prévue pour octobre 2018 entre Tunis et Gobâa (Gouvernorat de La Manouba) pour commencer, dont un premier tronçon va permettre le transport de 600 000 passagers par jour.