Trois chambres nationales relatives au secteur du transport des marchandises se mobilisent pour défendre leurs intérêts. Il s’agit de la Chambre syndicale nationale pour le transport international de marchandises, la Chambre syndicale nationale du transport de marchandises pour le compte d’autrui et la Chambre syndicale nationale du transport de matières dangereuses. Ces trois chambres prévoient une grève de trois jours du 6 au 8 septembre 2018 et exposent les raisons de leur mécontentement.
Les trois chambres relevant de l’Union nationale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) ont affirmé dans un communiqué, rendu public hier 16 août, que la grève est motivée par les difficultés rencontrées par les professionnels du secteur.
Les chambres syndicales nationales pour le transport international de marchandises, le transport de marchandises pour le compte d’autrui et le transport de matières dangereuses ont alerté les pouvoirs publics sur la situation critique que traverse leur secteur.
Pourquoi le secteur du transport des marchandises annonce une grève de trois jours ?
Les responsables pointent du doigt la croissance du secteur informel, sans aucune intervention de l’État pour imposer la loi et adopter des mesures d’ajustement, malgré l’engagement antérieur des ministères du Commerce, du Transport et des Affaires sociales d’activer les sanctions contre les contrevenants, au niveau tarifaire et de la sécurité sociale.
Sur un autre volet, les professionnels regrettent le fait qu’une décision interministérielle relative aux tarifs minimum et maximum ne soit pas appliquée. Notons que les professionnels de secteur ont accepté cette décision à la base de l’approbation des nouvelles augmentations de salaires. Mais critiquent le deux poids deux mesures en matière d’application des procédures aux transporteurs publics et privés.
Ils pointent du doigt l’augmentation des charges, notamment l’augmentation des prix des hydrocarbures qui ont fait l’objet de trois augmentations en six mois. Les trois chambres ont donné un ultimatum aux autorités compétentes à savoir le 27 août, avant de passer à la grève.