Le dernier rapport de l’IFC du Groupe de la Banque mondiale a fait ressortir que les startup dans la région MENA rencontrent une foule d’obstacles.
Intitulé «La compétitivité du monde arabe», ce rapport a démontré que beaucoup de startup opérant dans le numérique ont du mal à obtenir des équipements essentiels, à pénétrer de nouveaux marchés et à obtenir des licences commerciales.
Sur le plan social, la même source a dévoilé que ces obstacles agissent comme un frein à la croissance économique.
En facilitant la création d’entreprises par les entrepreneurs, les gouvernements de la région pourraient, selon l’IFC, créer des emplois, stimuler l’innovation et lutter contre la pauvreté.
«Nous traversons des changements technologiques majeurs et les opportunités sont immenses», a précisé Najy Benhassine, directeur des finances et de l’innovation au Groupe de la BM.
Et d’ajouter : «Mais l’écosystème entrepreneurial doit être amélioré pour permettre aux entrepreneurs de croître et de prospérer».
IFC: continuer à soutenir les PME est primordial
Le rapport de l’IFC a rappelé que de nombreux pays du monde arabe cherchent des moyens de lutte contre le chômage et de relance de leur économie. 27% des jeunes de la région MENA sont au chômage. La population devrait doubler pour atteindre 700 millions d’ici la fin du siècle.
Au Moyen-Orient, beaucoup de PME luttent pour s’approvisionner en équipements essentiels, percer de nouveaux marchés et préserver leurs licences commerciales. Bien que des défis demeurent, l’écosystème entrepreneurial s’améliore, lit-on dans le rapport.
Pour continuer sur cette lancée, le même rapport a recommandé aux gouvernements de continuer à soutenir les PME, qui créent quatre nouveaux emplois sur cinq dans les marchés émergents.
Il a suggéré que les Etats encouragent l’innovation, améliorent l’infrastructure d’internet, adoptent des lois facilitant l’accès des PME aux prêts et investissent dans l’éducation. «Cela aidera à préparer les jeunes à l’emploi à l’ère du numérique. La nature du travail va changer dans le monde arabe. La connaissance numérique sera absolument critique», lit-on dans le rapport.