Cela fait un an que la police environnementale a été créée en Tunisie. Voilà qu’aujourd’hui, elle annonce une grève de trois jours, à partir du 25 septembre 2018.
De ce fait, le syndicat des agents et cadres de la police de l’environnement se mobilise pour un grand rassemblement. Sa date est fixée au 13 septembre, à la Place de la Kasbah. L’objectif est double. Tout d’abord, faire pression sur le ministère des Affaires locales et de l’environnement. Ensuite, avoir un organigramme clair et un statut.
La police environnementale hausse le ton
Notons que la police environnementale est opérationnelle depuis le 13 juin 2017. Selon les dernières données, les agents portent un uniforme spécial et disposent de moyens techniques adéquats. Elle comprend 300 agents municipaux, répartis sur 70 municipalités.
Rappelons que 30 mille bennes seront mises à disposition sur l’ensemble du territoire tunisien ». « Je comprends parfaitement ce qui se passe aujourd’hui. Dans certains lieux, on ne dispose pas de suffisamment d’équipements pour jeter les détritus. Nous ne pouvons pas dans ces cas là blâmer les citoyens », a fait savoir Riadh Mouakher.
Et pour finir avec les problèmes de déchets, il est aussi important d’évoquer la pollution de l’environnement, la pollution de l’air, la pollution des sols, les problèmes des déchets et bien d’autres…Ainsi, les enjeux du moment sont grands; et le plus important c’est surtout comment agir et sensibiliser le citoyen.
Même si certaines démarches gouvernementales, notamment la création d’une police environnementale, ont pour objectif de maîtriser davantage la pollution engendrée par les déchets plastiques, les solutions restent précaires… Riadh Mouakher, ministre des Affaires locales et de l’environnement a soulevé que la police environnementale n’est pas la solution au problème. A suivre!