Les hommes et les femmes sont-ils égaux face aux tests du QI ? Les mâles auraient-ils un « cerveau » et les femelles une « cervelle » ? Les garçons ont-ils la « fibre » des maths alors que les filles sont plutôt littéraires ?les hommes et les femmes pensent-ils différemment ?
A tout ce lot de clichés sexistes, une récente étude scientifique parue dans la sérieuse revue Science & Vie a tordu le cou aux clichés sexistes.
Le « petit » cerveau d’Einstein
Savez-vous que le cerveau d’Albert Einstein est plus petit que la moyenne ? Cette information a été révélée par une récente étude intitulée (le génie et ses mystères) parue dans le 22ème numéro de la revue Science & Vie.
L’exemple de l’illustre physicien apporte la preuve qu’aucun lien n’existe entre intelligence et taille du cerveau.
A la pesée, on sait que l’écart moyen entre le cerveau des hommes et celui des femmes est de 181 grammes. 1 325 pour les hommes et 1144 g pour les dames, soit une différence d’environ 14 % en faveur de la gent masculine.
De quoi suggérer un avantage intellectuel mais sans prendre en compte la différence de masse corporelle entre les sexes : 10 à 15 % en plus pour les hommes.
Bref, hommes et femmes ont, proportionnellement, le même cerveau.
Acquis ou et innée ?
Scientifiquement, les femmes ont une plus grande aptitude pour le langage, la prise de décision, la mémoire à court terme. Les hommes une capacité d’analyse plus rapide des perceptions sensorielles ainsi qu’une meilleure maîtrise des émotions.
Les scientifiques sont partagés sur cette question. Ces aptitudes sont-elles innées ou se sont-elles développées en fonction du rôle que l’un et l’autre sexe jouent dans la société ?
QI : a égalité de points
On le sait aujourd’hui : hommes et femmes sont égaux face au Q.I.
Pour la première fois depuis l’invention du quotient d’intelligence , il y a une centaine d’années, les deux sexes obtiennent des scores similaires. Toutefois, les femmes dépassent même les hommes dans certains pays, comme l’Estonie, l’Argentine et la Nouvelle-Zélande.
L’analyse des résultats aux tests de Q.I. prouve que les femmes se distinguent dans les épreuves demandant des capacités verbales et de synthèse.
Par contre, les hommes excellent dans les exercices de géométrie et de représentation spatiale et les épreuves exigeant des capacités analytiques.
Cependant, le cerveau, un organe « souple », se modifie selon les activités cérébrales et physiques pratiquées par chacun de nous.
Ainsi, notre cerveau est « différent » si l’on pratique une langue étrangère, un instrument de musique ou un sport.
Sans oublier l’influence de la culture ambiante et de l’éducation sur le cerveau. Depuis des lustres, les parents offrent des poupées aux filles et des pistolets en plastique aux garçons. Toute la différence est là !