Une épidémie de choléra a frappé aux portes de la Tunisie, avec jusqu’à présent 49 cas confirmés et deux décès en Algérie, selon le dernier bilan officiel. Ce qui suscite inquiétude du côté tunisien.
La prudence est cependant de mise. Ainsi connaître cette maladie et adopter les mesures de prévention adéquates semblent en toute logique nécessaires.
En effet, le choléra est une infection intestinale aiguë essentiellement due à des conditions insuffisantes d’assainissement de l’eau. L’eau est contaminée par le bacille Vibrio cholerae. Lequel produit rapidement une toxine responsable de la survenue de symptômes gastro-intestinaux dont le plus redoutable est la diarrhée.
Ainsi, pour les individus contaminés, une panoplie de symptômes apparaissent : diarrhée aqueuse abondante, non douloureuse (selles riziformes), des nausées accompagnées de vomissements de liquide clair.
Choléra : une maladie à transmission hydrique
Le danger provient donc d’une perte d’eau importante et le risque de déshydratation sévère. Pouvant entraîner la mort du sujet, si une prise en charge médicale n’est pas assurée dans les plus brefs délais.
Pourtant, tous les cas ne sont pas mortels. La plupart des personnes atteintes par le choléra ne présentent pas de symptômes. Toutefois, ces personnes peuvent transmettre la maladie à d’autres individus. Ainsi moins de 10% des personnes infectées présenteront des symptômes graves.
Compte tenu du fait qu’il s’agit d’une maladie à transmission hydrique, des règles d’hygiène strictes sont les axes de la prévention.
Cela passe, en effet, par le lavage fréquent des mains au savon, l’utilisation d’une eau saine et potable. Ainsi que le lavage minutieux des fruits et légumes et la désinfection des récipients à l’eau de javel.
Le choléra est un indicateur de qualité des infrastructures d’un pays et de développement social.
Cette épidémie ne semble toujours pas maîtrisée. Traduit-elle une crise profonde dans le pays touché qu’il n’est plus possible de taire?