Dans un communiqué rendu public, le parti Nidaa Tounes a lancé un appel au chef de l’Etat afin de reprendre en urgence une nouvelle réunion de l’Accord de Carthage.
Cette réunion devrait rassembler les signataires de l’Accord de Carthage. L’objectif étant de mettre fin à cette crise politique et de trouver des solutions. Selon le communiqué, il est important de mettre en place les réformes sur lesquelles tout le monde était d’accord.
Nidaa Tounes insiste sur la nécessité de procéder à un remaniement ministériel au sens large
Réitérer de nouveau le consensus. Telle est la démarche qu’ a lancé le parti. Selon lui, il est important de revenir à l’unité nationale durant cette période fragile que connait le pays. Quant à la pomme de discorde du 64 ème point, Nidaa Tounes insiste sur la nécessité de procéder à un remaniement ministériel au sens large.
« Faire face aux difficultés économiques et sociales mais aussi politiques; l’impact serait plus lourd, si on n’agit pas », indique le communiqué. Cette paralysie a fragilisé les institutions de l’Etat.
Rappelons que les signataires de l’Accord de Carthage 2 se sont mis d’accord sur 63 points à l’exception du dernier qui concerne le maintien du chef du gouvernement Youssef Chahed ou sa destitution, a-t-il poursuivi.
Autrement dit, le problème réside dans le dernier point, le départ de Chahed ou son maintien, mais aussi la capacité à mettre en œuvre les 63 autres points. La question est de savoir quelle serait la solution dans la mesure où le dernier point demeure un point de discorde ? Mais plus encore, concernant les autres points, il ne s’agit pas de les laisser lettre morte, comme cela a été cas avec le premier document de Carthage”. Doit-on penser que leur mise en application est compromise. Et retour à la case départ.
Cela dit, les signataires de l’Accord de Carthage II devront de nouveau se prononcer pour et contre le maintien de Youssef Chahed. Certains défendent l’idée de la stabilité, à l’instar d’Ennahdha, alors que d’autres, tels que les partisans de Nidaa Tounes exigent un changement radical estimant que le bilan de Chahed est au rouge deux ans après.