Le passage frontalier Ras Jedir est de nouveau au cœur du débat. Il est souvent associé à des problèmes et des tensions sociales au sud tunisien. Cette situation interpelle l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).
En effet, les autorités libyennes ont fermé le passage depuis deux mois. La centrale patronale affirme qu’elle comprend parfaitement la nature des revendications socio-économiques des habitants de la région. Toutefois, elle s’oppose à ce genre de pratiques. Qui lèsent aussi bien les Tunisiens que les Libyens.
De la nécessité de résoudre les problème du passage frontalier
L’UTICA appelle le gouvernement à mettre en place un passage frontalier dédié à la marchandise pour éviter les grèves. Les autorités libyennes ont fermé le passage frontalier depuis deux mois suite à la montée de la tension. D’ailleurs, malgré la fermeture du passage, l’interdiction ne concerne pas les familles et les ambulances.
Au mois de juillet, des représentants de la municipalité de Ben Guerdane et de la municipalité de Zouara en Libye ont décidé de former une commission mixte pour résoudre ce blocage. Les représentants du côté libyen ont affirmé que l’ouverture du passage frontalier doit respecter les lois en vigueur. En conclusion, le passage frontalier de Ras Jedir est d’une grande importance pour l’économie tunisienne et libyenne. Les flux de marchandises circulent dans les deux sens. Ce passage est l’un des moteurs de l’économie tunisienne. Le développement du Sud tunisien en dépend pour survivre d’où l’urgence pour trouver une solution efficace et rapide.