Youssef Chahed reprend la guerre contre la corruption. De ce fait, il vient de limoger le ministre de l’Energie et des mines Khaled Kaddour, le directeur général des hydrocarbures, le secrétaire général des mines ainsi que le président-directeur général de l’ETAP et le directeur général des affaires législatives,
Dans une déclaration aux médias, Youssef Chahed est revenu sur ce qui s’est passé. Il déclare: « Aucune injustice commise quant aux derniers événements liés au limogeage du ministre de l’Energie et de quatre grands responsables ».
Il ajoute dans ce contexte: » La décision a été prise après avoir traité le dossier à fond. D’ailleurs, nous avons également étudié le rapport de la commission générale de contrôle. Et que ces dossiers sont considérés dangereux. Nous ne pouvons pas rester sans bouger ».
La guerre contre la corruption se poursuivra
Youssef Chahed a également fait savoir que la guerre contre la corruption se poursuivra, tout en soulignant: » Il n’y a aucune ligne rouge dans la lutte contre la corruption. Nous voulons un Etat transparent et juste. D’ailleurs, à cette occasion, je rassure les investisseurs dans ce secteur qu’ils n’ont pas à s’inquiéter ».
Rappelons que dans la même journée, son porte-parole Iyed Dahmani est revenu sur l’affaire du limogeage. Il a expliqué que cette affaire remonte à 2009. Elle a dévoilé des dysfonctionnements au sein du ministère. Il a indiqué en effet: « Un investisseur tunisien exploite un champ pétrolifère sans autorisation depuis 2009. La loi exige que l’Etat, à travers l’Etap, doive être associé à tout forage ».
Cela signifie que le gouvernement vise à mettre en place un standard de transparence pour mieux garantir l’investissement.
Rappelons que le champ en question est situé dans la région de Monastir et dont les réserves (8.1 millions de barils) permettent de produire 15 000 barils par jour. Il est d’autant plus important à rappeler que la production annuelle de la Tunisie est de 15 millions de barils.