Le président de l’Ordre des Architectes de Tunisie (OAT), Mohamed Marzouk, a indiqué que le secteur a subi de plein fouet les répercussions de la crise immobilière.
Mohamed Marzouk a indiqué que le secteur de l’immobilier est envahi par des spéculateurs et des personnes qui ne se conforment pas à la réglementation en vigueur. Par ailleurs, il a fait savoir que tous les intervenants sont unanimes à dénoncer l’existence d’une crise dans le secteur.
Quand la crise immobilière touche le secteur de l’architecture
Pour lui, les promoteurs immobiliers et les architectes sont dans le même pétrin. Il s’agit d’un cercle vicieux. « Le Promoteur ne vend pas assez de logements. Par conséquent, les promoteurs immobiliers se trouveront dans l’incapacité de construire et de recourir à des architectes. »
Il pointe du doigt les décisions prises par le gouvernement. Par ailleurs, il regrette que le gouvernement ait dû prendre quelques décisions. Cela est dû au manque d’une stratégie bien déterminée de l’Etat. Il a rappelé que le secteur de la promotion immobilière et le bâtiment s’accaparent 17% du PIB. Cependant l’Etat se comporte d’une façon comptable avec le secteur.
Le secteur immobilier se trouve confronté à des problèmes majeurs. Notamment avec l’Etat qui ne cesse de multiplier les taxes, à cause de la crise des dépenses publiques. En effet, l’Etat considère qu’il peut résoudre les problèmes des finances publiques à travers les taxes sur le secteur.
En conclusion, notre interlocuteur constate qu’entre l’achat d’un terrain, la construction des immeubles et leur vente, il faut compter de trois à quatre ans. Mais, tout au long de cette période, les lois de finances se succèdent et les taxes se multiplient.