L’usine TOM a repris son activité suite à l’intervention de la Garde nationale de La Manouba qui a dispersé les grévistes.
En effet, les agents de la garde nationale ont arrêtés 25 ouvriers et ouvrières sit-inneurs. Ces ouvriers bloquaient les portes de l’usine pour empêcher leurs collègues de reprendre leur travail. Suite à ces arrestations, le groupe de maintenance a pu accéder à l’usine et commencer les réparations.
L’usine en question, sise à Oued Ellil, est en cessation d’activité depuis le 17 juillet 2018. L’intervention de la garde nationale a pu débloquer la situation.
En effet, le gouverneur de La Manouba a déclaré qu’un grand nombre d’ouvriers voulaient reprendre le travail, mais qu’ils en étaient empêchés. La crise a commencé le 17 juillet suite à une journée de grève qui a dégénéré. L’entrée en scène de l’UGTT et l’UTICA qui ont décrété la reprise du travail à l’usine le 15 août dernier n’a rien arrangé. Vu que le syndicat de l’usine exigeait que la direction s’engage à n’effectuer aucun licenciement parmi les grévistes ou membres du syndicat de l’usine.
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La direction a non seulement balayé d’un revers de la main cette condition affirmant au contraire vouloir traduire en justice un groupe de huit ouvriers coupables d’avoir bloqué l’accès à l’usine et accusés par la direction d’être des perturbateurs.
Les ouvriers se sont divisés. Un groupe a préféré continuer le sit-in devant l’usine. Alors qu’un autre groupe s’est rendu au siège du gouvernorat de La Manouba pour solliciter l’intervention des autorités. Grâce à quoi, la reprise du travail a pu avoir lieu.
Les usines TOM du gouvernorat de La Manouba appartiennent au Groupe indien IFFCO.