« La loi de finances 2018 n’a pas contribué à la promotion de plusieurs secteurs économiques ». C’est ce qu’affirme Hichem Elloumi, membre du Bureau exécutif de l’UTICA.
Dans une déclaration accordée aux médias, Hichem Elloumi a critiqué la loi de finances 2018. Selon lui, elle s’est focalisée sur le recouvrement d’impôts et de taxes pour assurer l’équilibre budgétaire. Pour réaliser cet objectif, la loi de finances 2018 a recouru à une pression fiscale.
Hichem Elloumi énumère les défauts de la loi de finances 2018
Ainsi, cela a engendré des crises dans plusieurs secteurs économiques à l’instar de la promotion immobilière. L’intervenant a précisé que la situation économique actuelle est critique. Elle est marquée par une inflation qui ne cesse d’augmenter, un manque de réserves en devises et une dégradation du pouvoir d’achat.
Par ailleurs, la centrale patronale a commencé à préparer ses revendications et attentes quant à la loi de finances pour 2019. Faut-il encore rappeler que la centrale patronale refuse catégoriquement l’instauration de nouvelles taxes et impôts exceptionnels. De même, l’UTICA tient aux incitations fiscales et financières.
Les premières fuites sur la loi de finances 2019 confirment l’absence de mesures visant l’augmentation des impôts et taxes. Par ailleurs, il est question de réduire le déficit budgétaire et le recrutement dans la fonction publique.
Le Chef du gouvernement Youssef Chahed a promis que l’année 2018 sera la dernière année difficile. Par conséquent, la loi de finances 2019 doit refléter cette promesse pour les Tunisiens. Tunisiens qui ont vu leur pouvoir d’achat en berne depuis 2011. Ainsi, entreprises et consommateurs ne s’attendent pas à des mesures austères en 2019.
Par ailleurs, les deux centrales patronale et syndicale ont commencé à réfléchir sur la question et proposer leurs suggestions. A noter que la loi de finances 2018 a subi plusieurs critiques que ce soit de la part de l’UGTT que de l’UTICA.