Hier, le 15 septembre 2018 à 20h, la Résidence de France – Dar Kamila nous a ouvert exceptionnellement ses portes, pour la NUIT AU JARDIN, qui a eu lieu dans le cadre des Journées européennes du patrimoine. Une déambulation artistique où se mêlent la poésie, la musique, la danse et le cinéma.
C’est son excellence Olivier Poivre d’Arvor en personne qui a accueilli ses invités à l’entrée de la résidence. Cet ancien palais à la Marsa s’est complètement transformé avec l’habillage de façade d’Aymen Gharbi. En effet, sous les illuminations qui l’inondaient, la façade de Dar Kamila était devenue un peu irréelle. Dans le jardin, les convives se sont d’abord regroupés autour du bassin aux grenouilles. Tous attendaient avec impatience de découvrir la surprise que leur avait préparé le maître des lieux, connu pour son amour des lettres et de la culture. Ils savaient qu’ils n’allaient pas être déçus et qu’ils allaient passer une soirée exceptionnelle. La Nuit au jardin était l’occasion pour beaucoup d’entre eux de se retrouver après les vacances.
« – Avez-vous lu le programme? Il y a de la poésie disent certains.
-Oui et même de la musique Rock », leur répond un homme plus âgé. Les échanges se faisaient même entre ceux qui ne se connaissaient pas. Tous étaient unis par leur intérêt pour la culture.
La Nuit au jardin: le parcours nocturne original au jardin de la Résidence
En déambulant dans les allées de ce lieu magique, décorées par des bougies, le duo electro pop Denya Okhra nous a tout d’abord invités à la rêverie. Sous la projection d’Aymen Garbi, la douceur de la voix de Fatma Sfar nous a enveloppés. Plus loin au champ des cyprès, Dali Chebil et Jihed Khmiri revisitent les grands classiques du répertoire tunisien. Sous le croissant de lune, les variations de voix mêlées aux sons du piano: l’émerveillement!
Et la poésie? C’est au jardin méditerranéen sous les senteurs du jasmin, que nous avons écouté les lectures croisées en arabe et en français de Moncef Louhaibi et Aymen Hacen.
Enfin, la surprise de la soirée, c’est près de la piscine que nous l’avons découverte : le groupe Aytma, ce collectif tunisien composé de Youssef Soltana (batterie), Marwen Soltana (guitare basse), Selim Arjoun (claviers) et Hédi Fahem (guitare électrique). Une musique rock jazzie avec quelques improvisations qui nous a enchantés.
Nous ne pouvions partir sans écrire un souhait sur les feuilles de l’arbre aux vœux. Le mien a été celui d’une Tunisie plus belle et plus prospère.