Qui de l’ESS (Etoile Sportive du Sahel) ou de l’EST (Espérance Sportive de Tunis) sortira vainqueur d’une rencontre où chacun garde des chances quasi intactes? Et pour laquelle il s’est bien préparé.
Le hasard en a voulu ainsi. Deux clubs tunisiens parmi les plus prestigieux, l’EST et l’ESS, se trouvent nez à nez en quart de finale de la Ligue des champions de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Le retour se déroule ainsi aujourd’hui à 20h, au Stade Olympique de Sousse, où l’EST devra affronter l’ESS après un 2-1 en faveur de la première au stade de Radès, le 15 septembre 2018.
Une rencontre qui sera suivie par près de 15 000 supporters sahéliens, dans l’enceinte du stade de Sousse, et par des milliers, voire des millions de plus, en dehors. Tant elle suscite l’intérêt de plus d’un espérantiste ou d’un étoiliste. Et bien au-delà.
Il faut dire aussi que le score de l’aller laisse d’un côté comme de l’autre des chances quasi intactes. L’EST peut marquer comme elle peut se suffire d’un nul. L’ESS peut, quant à elle, remonter l’écart d’un seul et unique but, jouant de surcroît à domicile.
L’EST : faire oublier la défaite du Championnat arabe des clubs
Les Espérantistes que l’on dit savoir voyager. Le club rouge et jaune a montré une réelle ténacité lorsqu’il joue à l’extérieur. Il l’a montrée face à Al Ahly, en allant faire un nul au Caire (0-0) en phase de groupe de la Ligue des champions de la CAF, le 4 mai 2018. Ou encore face à Al Itihad Al Iskandari (1-1), le 9 août 2018, dans le Championnat arabe des clubs.
Mais le club de Bab Souika a un autre argument pour vouloir défendre crânement ses chances. Il sait qu’une défaite ne peut être la bienvenue après son élimination du Championnat arabe des clubs, après son nul à Tunis face à Al Itihad Al Iskandari (2-2), le 2 septembre 2018 à Tunis.
Une défaite à Tunis ne ferait, dit-on, en plus, que compromettre le maintien de son coach, Khaled Ben Yahia. D’autant plus que la direction du club aurait, si l’on en croit toujours la presse, mis en exergue à deux jours de la rencontre de Sousse et devant le staff technique, l’importance de l’enjeu.
Exciter l’envie et l’appétit des Amine Chermitti et d’Amrou Marii
Pour l’ESS, l’enjeu n’est pas du reste moins important. Porté par son public et jouant à domicile, les joueurs étoilés savent qu’ils ont là une belle occasion de mettre les pieds en demi-finale. Et un but suffirait pour réaliser cet exploit.
Ainsi, le coach sahélien, Chiheb Ellili, aurait préparé correctement son équipe pour éviter une déception à Sousse même. Certains commentateurs lui prêtent l’intention de jouer dès d’entrée de jeu le « pressing ». Tout cela, afin d’anéantir le moral des Espérantistes qui savent que cela n’est pas bon pour eux.
Un but dès le début de la rencontre ne pourrait qu’exciter l’envie et l’appétit des Amine Chermitti et d’Amrou Marii qui seraient placés en pointe. Pour améliorer également le rendu des joueurs, qui n’ont pas fait au match aller (15 septembre 2018) une belle prestation, préférant défendre plutôt que d’attaquer, le coach sahélien compte apporter des changements.
Avec le retour d’Ouajdi Kechrida et de Ghazi Abderrazek. Il compte également placer en embuscade Makrem Bediri, que l’on sait cependant blessé. Le rendement d’Achref Keriri n’a pas bien été apprécié au cours du match aller. Certains parlent aussi d’une entrée de Yassine Chikhaoui.
L’EST s’est également préparée. Le coach Ben Yahia aurait passé beaucoup de temps pour remotiver la défense, talon d’Achille du club. Comme il n’a cessé d’orienter son attaque qui ne manque pas de cordes à son arc : Yassine Khénissi, Billel Mejri, Anis Badri et Youssef Bellaïli.
Un beau spectacle en perspective.
bonne analyse et l’offensive sera de mise avec de beaux buts espérons un beau match