Les inondations à Nabeul ont causé plusieurs pertes et dégâts matériels. Les pertes ont touché les voitures, les logements et les terres agricoles. Mohamed Acheb, président de la Chambre nationale syndicale des agents d’assurances de Tunisie revient sur l’assurance tous risques. La réponse ne fait pas l’ombre d’un doute : les catastrophes naturelles font partie d’un complément d’assurance. L’assurance tous risques s’impose.
Il a indiqué que l’Assemblée nationale, en 1985, a adopté une loi qui porte sur les assurances contre les calamités naturelles. Cependant jusqu’à maintenant, les textes d’application relatifs à cette loi n’ont pas vu le jour. En effet, la loi en question a créé un fonds de garantie contre les calamités naturelles. Et notre interlocuteur considère que la publication de ce texte aurait pu provoquer une hémorragie financière pour le budget de l’Etat. Ce qui justifierait le scénario de la non publication.
Il est possible pour les personnes morales et les personnes physiques de réclamer les compléments d’assurances auprès de leurs assureurs. Le complément d’assurance est facultatif et le rôle de l’agent d’assurance est important en termes de conseils, lors de l’élaboration du contrat d’assurance. «A la demande de l’assuré, l’assurance complémentaire peut-être accordée moyennant le paiement d’une prime supplémentaire», explique-t-il. Ainsi, il s’agit d’un contrat assurance tous risques avec complément.
De la nécessité de recourir à une assurance tous risques avec complément
Par ailleurs, il a indiqué qu’il faut payer davantage pour que l’assurance couvre les risques des catastrophes naturelles. Tous les risques sont assurables, mais dans le cadre d’une garantie complémentaire. Il affirme que l’assurances des autres risques ne coûte pas énormément.
En ce qui concerne les dégâts à Nabeul, notre interlocuteur a indiqué que les victimes qui ont subi des pertes à cause des inondations et qui sont assurées contre la calamité vont bénéficier de dédommagements.
Sur un autre volet, il a regretté l’incapacité de l’Etat à prévoir dans son budget des interventions. Et de citer l’exemple français. Le gouvernement français a déclaré les régions frappées par les inondation en 2016, zones sinistrées. Le gouvernement français a pris en charge les compléments d’assurances que les compagnie ne prenaient pas en charge. Ainsi l’Etat français s’est substitué aux assureurs pour indemniser les victimes des calamités naturelles.
En conclusion, Mohamed Acheb a plaidé pour la création d’un fonds pour l’indemnisation des victimes. Les contribuables, entreprises et particuliers doivent financer ce fonds. A la fin de son intervention, il a lancé un appel pour que tous les Tunisiens optent pour un contrat d’assurance tous risques avec tous les compléments.