Le Président de l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES), Néji Jalloul, a affirmé que les problèmes réels de la Tunisie sont, entre autres, le logement, l’éducation et le transport et l’agriculture.
Pour lui, quelques politiciens ont tourné le dos à ces problèmes et s’occupent d’instrumentaliser les dossiers de corruption. « Depuis sept ans, je garde le même point de vue, à savoir une amnistie économique, fiscale et administrative générale avant d’entamer le travail et les réformes », lance-t-il. Pour lui, les Tunisiens ont peur et ne veulent pas s’investir, de peur des dossiers de corruption.
Le problème du logement est un sujet tabou. « On en parle peu », avance-t-il. Le ministre a affirmé que les Tunisiens ne parviennent plus à acquérir un logement dans la conjoncture socio-économique actuelle, à cause de la flambée des prix.
Par ailleurs, Néji Jalloul a rappelé qu’après l’indépendance, l’Etat a opté pour une politique de logement. Dans le même contexte, Néji Jalloul a indiqué que les promoteurs immobiliers souffrent de plusieurs problèmes qui entravent le bon déroulement de leurs activités. L’un d’eux est les délais d’obtention du permis de bâtir.
Mais les soucis de ce secteur ne manquent pas : Taxes de 13%, problème d’accès à la propriété en Tunisie pour les étrangers. Néji Jalloul a affirmé par la même occasion que, dans d’autres pays, il n’existe pas de contrainte pour l’accès à la propriété des étrangers. Par ailleurs, il a espéré que ces problèmes seront résolus dans le cadre de la loi de finances 2019.