Quels sont les défis auxquels sont confrontées les agro-industries dans leur rayon d’action ? La BERD vient de lancer une nouvelle stratégie en faveur de ce secteur.
La nouvelle stratégie de la BERD concerne la période de 2019 à 2023. En effet, elle opte pour une approche responsable, durable et innovante. En clair, elle est prête à appuyer cette approche en s’engageant sous forme d’apports financiers, de coopération technique et de politiques à mettre en œuvre. De ce fait, la banque intervient non seulement au niveau de l’agriculture primaire, mais aussi dans toute la chaîne de valeur.
La BERD a investi dans les agro-industries plus de 6.7 milliards d’euros
De son côté, Natalya Zhukova, Directrice de la BERD en charge des agro-industries, se félicite de l’approbation du document par le Conseil d’administration de la banque. Elle déclare : « La BERD est le principal bailleur de fonds pour les agro-industries dans ses régions d’opérations. L’alimentation joue un rôle fondamental dans nos vies. Il est indispensable de faire preuve d’un état d’esprit innovant pour s’orienter vers un avenir durable dans le secteur. »
Rappelons qu’à ce jour, la banque a investi plus de 6.7 milliards d’euros en faveur de 447 projets agro-industriels. Ceci représente 8% de ses investissements annuels cumulés au cours de la période 2010-2017. Sa nouvelle stratégie sera d’adopter une approche sur mesure tout au long de la chaîne de valeur. Et ce, afin d’augmenter la production alimentaire et de préserver les ressources naturelles. En réduisant aussi l’impact environnemental et social des agro-industries.
Dans les économies où elle investit, la BERD est l’institution multilatérale la plus active dans le secteur des agro-industries. La stratégie sera mise en œuvre en prenant des mesures adaptées à chacune de ces économies.
Il va sans dire que la croissance démographique et les besoins nutritionnels évoluent au fil des ans. Avec des conséquences manifestes sur les ressources naturelles limitées et l’environnement. En effet, il est prévu d’ici 2050 une augmentation de 50% des besoins alimentaires dans le monde.