Au programme : le climat politique, la crise économique. Issam Chebbi, secrétaire général du parti Al Joumhouri, dresse un état des lieux.
Selon lui, le gouvernement a échoué à tous les niveaux et il y a une crise dans la gestion des affaires. Il précise : « Ce que nous demandons aux politiciens, c’est de régler leurs problèmes sans y mêler les Tunisiens. Qu’ils règlent ça entre eux et qu’ils ne s’imposent pas. »
« De quelle stabilité peut-on parler ? », s’insurge M. Chebbi. Et de poursuivre : « La réalité est tout autre. »
Et d’ajouter : « Ce qui se passe en ce moment est une bataille au sein du gouvernement car chacun veut se positionner pour les prochaines élections. Aujourd’hui, les Tunisiens sont en train de payer lourdement les dérives politiques. A mon avis, le bilan est au rouge, le taux de chômage, l’inflation, le taux d’endettement, etc., sont en hausse. On ne peut plus continuer de cette façon. »
D’après M. Chebbi, le gouvernement d’union nationale n’existe plus. Il déclare : « Nous n’avons plus confiance en ce gouvernement ou en celui qui lui succédera dans la capacité à réaliser les défis. Et je ne pense pas qu’au bout d’un an, ce gouvernement trouvera des solutions aux problèmes socio-économiques. Il ne l’a pas fait au bout de quatre ans pour les réaliser en un an. En clair, ce gouvernement n’a plus de légitimité. »