53% des femmes tunisiennes ont subi toutes sortes de violence dans les espaces publics. 96.17% des sondées estiment qu’elles ont subi un harcèlement dans les transports en commun. Tel est le résultat du Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information Crédif.
Aujourd’hui, il est temps de passer à l’action. Voilà qu’une campagne de sensibilisation visant à lutter contre le phénomène sera lancée du 17 au 31 octobre 2018 à Sfax. Cette campagne se fera en partenariat avec la Société régionale des transports du gouvernorat de Sfax.
Cette campagne a pour objectif de marquer les esprits et de faire réagir les gens. La loi organique sur l’élimination de toutes les formes de violence faites aux femmes punit sévèrement ces fautes. Le harcèlement sexuel est un délit punissable de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 5 mille dinars, selon l’article 226 du Code pénal. Cette loi constitue assurément une grande avancée pour le Code du statut personnel promulgué en 1956.