L’Institut tunisien des études stratégiques (ITES) a organisé un séminaire, hier 11 octobre à Tunis, qui porte sur le projet de loi de finances 2019. Et déjà les contestations s’élèvent pour le critiquer.
Ainsi, Nafaâ Ennaifer, membre de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), a affirmé que le projet de loi de finances 2019 contient plusieurs lacunes. Pour lui, le PLF2019 ne s’est pas basé sur une lecture critique des PLF précédents. Il considère par ailleurs que le projet n’a pas pris en considération les intérêts des prochaines générations.
Sur un autre volet, l’intervenant a mis en garde contre l’endettement extérieur, lors de son intervention.
Plus largement, cette déclaration s’inscrit dans le cadre des discussions et des réserves contre le projet de loi de finances 2019. En effet, il commence déjà à faire parler de lui. Les informations commencent à fuiter petit à petit, comme chaque année ; et ce, malgré l’absence d’une copie officielle.
En outre, l’ancien ministre de Finances et économiste, Houcine Dimassi, a fait savoir que le projet de loi de finances 2019 s’inscrit dans la continuité de la politique de l’endettement extérieur et de l’augmentation des dépenses publiques. Il a pointé du doigt le recours excessif à cette stratégie.
Cependant, il propose une solution qui consiste à une trêve économique qui se base sur trois points. A savoir : la suspension de la flambée des prix, l’arrêt de l’augmentation des taxes pendant trois ans et le gel des salaires pendant trois ans.