Le flou persiste encore sur la grève générale du secteur public. Une chose est sûre pour le moment : l’annulation de la grève n’est pas à l’ordre du jour.
D’après les déclarations de plusieurs secrétaires généraux de la centrale ouvrière, l’annulation de la grève n’est pas à l’ordre du jour. Cependant, les négociations entre la Présidence du gouvernement et l’UGTT ont bel et bien commencé.
D’ailleurs, le secrétaire général de l’UGTT Noureddine Taboubi s’est entretenu avec le Chef du gouvernement, hier, 12 octobre. La présidence du gouvernement n’a pas fait de déclaration sur les résultats de l’entretien. Quant à l’UGTT, elle s’et contentée uniquement de publier un communiqué laconique sur sa page officielle Facebook. La centrale ouvrière affirme que le Chef du gouvernement s’est prononcé pour plus de concertation et plus de dialogue afin d’aboutir à une solution convenable.
Par ailleurs, la grève générale concerne 142 entreprises publiques. Ainsi les opérateurs économiques et le gouvernement n’ont pas intérêt au déclenchement de cette grève. Les revendications principales de la grève portent sur la revalorisation des salaires. Et la non-privatisation de certaines entreprises publiques.
Alors que la Tunisie s’apprête à vivre une grève générales des entreprises publiques qui risque de paralyser les services vitaux du pays, le flou persiste encore sur les perspectives de cette grève.