Selon des sources médiatiques, hier dimanche soir 14 octobre 2018, 3 membres de l’équipage du navire Ulysse ont été arrêtés pour graves préjudices causés à l’Etat. Cette arrestation, due à la collision en mer, a eu lieu après leur débarquement au port de Radès et avoir accompli toutes les procédures légales. Le Chef du gouvernement en personne aurait donné les instructions de ces arrestations.
Une unité sécuritaire spécialisée a procédé à l’arrestation. En effet, toutes les causes de l’accident qui a eu lieu dimanche 7 octobre n’ont pas encore été élucidées. Il est indéniable que l’accident aurait pu être évité . Rappelons que le navire Ulysse a percuté un cargo au large de Cap Corse. L’Etat tunisien devra débourser des sommes importantes. Puisque la CTN devra indemniser l’armateur chypriote à hauteur de 40 millions de dinars sans compter les frais concernant la pollution maritime que la collision avait entraînée.
La CTN a requis l’assistance de 3 bureaux d’avocats pour porter plainte contre l’armateur chypriote. Elle compte lui faire supporter sa part de responsabilité délictuelle.
Le comportement des agents de la CTN est-il à blâmer ?
Fait surprenant : alors que la proue de l’Ulysse était encore coincée dans le porte-conteneurs chypriote, l’équipage du navire tunisien a posté une vidéo provocatrice où on les voit festoyer . Cette vidéo a fait grincer des dents des deux côtés de la Méditerranée. « C’est vrai qu’il y a eu un petit problème mais il n’y a pas de quoi en faire toute une histoire. Cela peut arriver à n’importe quel navire ». C’est ce que déclarait un des marins tunisiens dans la vidéo. Cette déclaration vient en réaction à des commentaires à chaud postés sur les réseaux sociaux après l’annonce de la collision. Voir ainsi l’équipage du navire Ulysse se dédouaner de la collision était une insulte pour les Tunisiens. La moindre des conséquences était le déversement de 200m3 de fioul en Méditerranée. Suite à cette vidéo les autorités tunisiennes et françaises se sont fortement indigné. Elle sera utilisée comme élément à charge dans les deux enquêtes.