Un paysage politique en déconfiture, après la fusion des deux partis politiques, Nidaa Tounes et l’UPL. Cette alliance, réalisée hier, est le théâtre d’une série de secousses électorales à venir.
Nidaa Tounes, 39 sièges à l’ARP, un des partis vainqueurs des élections législatives de 2014 était en train de s’effondrer. Mais voilà qu’on le retrouve, disposant désormais de 54 sièges, au terme de l’alliance passée avec l’UPL (15 sièges).
Ridha Belhaj, un des dirigeants du parti Nidaa Tounes, a souligné dans une déclaration radiophonique que la nouvelle structuration du parti n’est pas encore établie. Quant à la répartition des tâches, elle sera décidée par la suite.
Par ailleurs, il a rappelé que la programmation de cette fusion a été prévue depuis plus de trois semaines. Il a également insisté sur son importance.
En effet, selon lui, cette fusion cherche à contrer le projet de Youssef Chahed qui voulait renverser la donne, en tentant une mainmise sur le parti Nidaa Tounes. En somme, M. Belhaj a rappelé que Youssef Chahed veut tirer profit de la situation, à travers un détournement de la Constitution à son profit et contre les Tunisiens qui se sont exprimés lors des élections de 2014.
Il conclut : « La fusion a mis fin au processus illégal que comptait mettre en place Youssef Chahed. Tout comme Nidaa Tounes sera le premier parti lors des prochaines élections. »
Par ailleurs, Mohsen Hassen, un ancien membre de l’UPL, qui avait rejoint Nidaa Tounes, annonce sa démission de ce dernier, pour des raisons personnelles et objectives.