L’IACE a dévoilé aujourd’hui les résultats du Rapport de la compétitivité globale de l’année 2018 publié par le Forum Economique Mondial. La Tunisie est classé 87e sur 140 pays. La Tunisie a enregistré, une progression d’un point dans son score passant de 54,6 en 2017 à 55,6 en 2018.
Ainsi, la Tunisie se trouve à la deuxième place à l’échelle maghrébine, derrière le Maroc, et à la troisième place à l’échelle africaine, après l’Afrique du Sud et le Maroc.
Les piliers qui enregistrent un taux de performance nous assurant une compétitivité conséquente sont, pour les piliers où la Tunisie dispose d’un rang relativement avancé : le pilier cinq « Santé » avec le 58ème rang, le pilier dix « Taille des marchés avec le 70ème rang, le pilier six « Education et compétences » avec le 71ème rang et le pilier 11 « Dynamique des affaires » avec le 73ème rang.
Tandis que les piliers pour lesquels la Tunisie se situe bien derrière le peloton sont « Le marché du travail », avec la 129ème place, « La stabilité macroéconomique », avec le 118ème rang, « Le marché de la production », 103ème rang, et enfin l’adoption des TIC avec la 90ème position.
Compétitivité globale : nouvelle méthodologie
La nouveauté cette année dans le rapport sur la Compétitivité Globale du Forum Economique Mondial réside dans la méthodologie de calcul de l’indice de compétitivité globale.
En effet, des changements ont été introduits au niveau des pondérations associées aux variables qualitatives et quantitatives.
Ainsi, les données quantitatives se voient désormais attribuer un poids de 70% contre 30% pour les autres catégories de variables alors que précédemment les variables quantitatives, issues d’organismes comme le FMI ou la Banque Mondiale avaient une pondération ne dépassant pas les 43%.
Dans une autre mesure, nous constatons l’émergence de nouveaux piliers et la disparition d’autres, pour garder un total de 12 piliers mais dont la composition est différente de celle des années précédentes. Ainsi, il y a eu apparition de nouveaux piliers tels que « Adoption des TIC », « Education et compétences », et « Système financier ».
De même, les piliers sont désormais regroupés en quatre catégories au lieu des trois habituellement ; les piliers associés à un « Environnement favorable », au nombre de quatre, ceux associés au « Capital humain », au nombre de deux, ensuite « Les marchés », regroupant quatre piliers et enfin « Innovation » qui comprend deux piliers.