Le parti Nidaa Tounes renaîtrait-il de ses cendres après sa fusion avec l’UPL ? Nidaa Tounes et l’UPL fusionnent pour n’être qu’un seul parti. Tel est l’objectif de la conférence de presse organisée conjointement, en ce mercredi 17 octobre
« Aujourd’ hui nous faisons de la politique », a rappelé Sofiene Toubel, président du bloc parlementaire du parti Nidaa Tounes. Il précise : « Notre objectif est de rétablir la confiance avec le citoyen, car ce sont des vœux de rassemblement. »
Selon lui, la responsabilité est de taille: regrouper un grand nombre de partis politiques pour être prêt aux élections de 2019. Former une grande majorité, dont l’unique objectif est de faire régner un équilibre politique.
De son côté, Néji Jalloul, un des dirigeants du parti Nidaa Tounes met l’accent sur la fusion entre les deux partis. Ainsi, selon lui, il n’y aura pas un leadership, mais une direction collégiale. Il précise : « La réussite du congrès sera la réussite du processus démocratique. »
Il précise : « La situation politique ressemble à celle de 2011, en raison de l’éparpillement de la famille nationale des pères fondateurs. La politique c’est une vision et un projet. Aujourd’hui, il y a une volonté réelle et louable de rassembler cette grande famille qui s’identifie au projet bourguibien d’un Etat moderne. Mon souhait est de bâtir des projets et non miser sur des personnes. Ce qui a fait mal à ce pays, en effet, ce sont les égo surdimensionnés. »
Peut-il y avoir osmose entre Nidaa Tounes et l’UPL
Et de poursuivre : « Ce projet n’est ni contre le chef du gouvernement, ni contre Ennahdha, pas même contre le Front Populaire. C’est un projet pour tout le monde et arrêtons d’être sectaires. Il est temps qu’on arrête de faire souffrir les Tunisiens et de s’atteler à créer de la richesse, humaniser cette société et mettre le citoyen au centre de nos préoccupations. »
Samira Chaouachi, dirigeante du parti UPL a rappelé quant à elle l’importance de remettre les choses dans l’ordre. Elle souligne : « Nous avons le même choix, à savoir, un rapprochement et une fusion en un seul parti. »
Elle conclut : « C’est notre rôle de faire remonter le moral des Tunisiens. Il s’agit d’une promesse qu’on fait aux électeurs. Tout comme nous faisons de notre mieux pour présenter des programmes qui peuvent répondre à leurs besoins. Nous n’avons plus le droit de reculer. »