La municipalité de Raoued a organisé récemment une conférence de presse, en présence du maire de Raoued, Adnen Bouassida, et des membres du conseil municipal.
Au programme : l’évocation des principales difficultés auxquelles fait face la commune de Raoued, notamment les projets bloqués. Ainsi que l’examen des projets programmés et les grandes lignes du budget pour l’année 2019.
D’abord, selon M. Bouassida, le manque de services publics de qualité est le principal problème de la région de Raoued. D’où l’importance de créer un marché commun entre les communes de Raoued, la Soukra et l’Ariana. Il sera composé de 2000 locaux commerciaux, et ce, pour faire face aux étals anarchiques.
Pour un service municipal efficient
De ce fait, il a rappelé qu’avec la création du siège d’une « smart municipalité », les différents services se rapprocheront des citoyens.
Puis, évoquant les priorités du budget 2019, M. Bouassida a souligné que la municipalité de Raoued a conclu des accords pour la réalisation de projets participatifs de réfection des routes. Et ce, au titre des années 2017, 2018 et 2019, pour un coût d’environ six millions de dinars. Dans ce même élan, d’autres travaux verront le jour dont le coût s’élève à deux millions de dinars. Ils sont relatifs à l’éclairage public et à la réhabilitation des entrées des villes. L’achat d’équipements est également programmé.
Quand municipal rime avec proximité
Cependant, au delà des avantages, certains projets demeurent bloqués. Il en est ainsi du marché de Sidi Amor et de la réhabilitation de l’abattoir municipal de Raoued.
Par ailleurs, il a souligné que le Conseil municipal a refusé la mise en place à Raoued d’une décharge de déchets. En effet, celle-ci pourrait impacter la situation environnementale et menacer la santé des citoyens.
Enfin, notons que dans le cadre du Programme national de la protection des villes des inondations, des fonds ont été alloués par le ministère du Développement.