Quand on veut mettre en place une locomotive économique à l’intérieur du Maghreb, il est clair qu’un minima de l’alignement des administrations s’impose. C’est ce qu’a déclaré l’ancien ministre Fadhel Abdelkefi.
En effet, l’ancien ministre a affirmé que la résolution du problème entre l’Algérie et le Maroc est une condition nécessaire pour l’émergence de toute initiative entre les pays maghrébins.
Par ailleurs, Fadhel Abdelkefi a recommandé de continuer le travail des pères de l’indépendance aussi bien tunisienne que marocaine. Sur un autre volet, il a souligné le rôle important du secteur privé des deux pays. Il a indiqué qu’on ne fait pas beaucoup de reproches au secteur privé marocain ou tunisien. Il défend l’idée que le secteur privé demeure un combattant moderne. Ainsi les entreprises privées qui se sont installées en adversité par rapport aux administrations sont des combattantes. Sur un autre volet, il s’est interrogé sur la liberté d’entreprendre à un moment où les administrations ne se sont pas alignées. Dans le même sillage, il a pointé du doigt la volonté politique des dirigeants.
Par ailleurs, Fadhel Abdelkefi a cité l’exemple d’Attijari Bank. Il a affirmé que cette banque a pu incontestablement améliorer le niveau du système bancaire tunisien. Pour lui, cette banque a pu booster la concurrence en Tunisie. De ce fait, Attijari Bank a pu transformer une banque publique en difficulté en une banque privée performante. Par ailleurs, il a indiqué que les entreprises privées qui mènent des combats sont nombreuses. A cet égard, il a cité le Groupe Elloumi.
« …La résolution du problème entre l’Algérie et le Maroc est une condition nécessaire pour l’émergence de toute initiative entre les pays maghrébins ».
En effet c’est la politique hégémonique de l’Algérie qui brise le rêve des peuples maghrébins de voir émerger un bloc économique au service de ces peuples.
Avec sa rupture brutale et agressive avec le Maroc à cause d’un faux problème (Le Sahara occidental) créé de toutes pièces par les renseignements et les généraux algériens depuis Boumédienne, l’Algérie tend vers le morcellement du Grand Maghreb et non vers son unité.
Ce grand pays doit comprendre que les conditions géo-stratégiques dans le monde ont changé après l’effondrement de l’URSS et que le Grand Maghreb n’a plus besoin d’un sixième état.