You will never walk again alone… Cela doit certainement rappeler quelque chose aux férus du foot anglais.
Désormais Souad Abderrahim, fraîchement élue à la tête d’Al Hadhira, nom arabe donné à la ville de Tunis, ne sera pas la seule femme africaine et arabe à avoir endossé la prestigieuse écharpe de maire d’une capitale.
La Libano-sénégalaise Soham El Wardeni vient de la rejoindre au hit-parade en s’emparant de la mairie de Dakar, première ville du Sénégal.
Entre Jabrane Khalil Jabrane et Cheikh Anta Diop, la mixture a bien pris, avec une différence, et elle est énorme : la nouvelle maire sénégalaise est rompue aux tâches municipales, ce qui n’est pas le cas de notre Cheikha nationale dont l’obtention d’un titre semble être sa seule préoccupation.
L’intéressée ne sait-elle pas qu’en matière de lumières et de lambris, être maire c’est mille fois mieux ? Comme le reste de la fratrie, cette récupérée d’Ennahdha n’a pas compris que les Tunisiens ne sont plus dupes, et que ce n’est sans doute pas un coup d’arrosage bien filmé qui va les faire changer d’avis.
« Le fric, je n’en ai pas besoin », a-t-elle lancé pour se justifier… Quand l’excuse est pire que la faute.
Il est vrai que l’officine de nuit de l’ancienne constituante ne désemplit pas, alors, on la croit sur parole, tant il est vrai que les pharmacies de nuit ne comptent plus leurs sous, alors que les malades, eux, ne comptent plus les médicaments qu’ils avalent…
Et puis, disons-le, notre amie est mal tombée : il y a décidément des morts qui ne lâchent jamais prise. Résultat, ça panique à Montplaisir où l’on s’entête encore à s’enfermer dans le déni total et absolu. Et si la trouille avait changé de camp ?