Au programme : parler d’investissement et de partenariat entre l’Union européenne et la Tunisie. Tel est le mot d’ordre de cette visite du président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, en Tunisie dans la journée du 25 octobre.
Après sa rencontre avec le Chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, Jean-Claude Junker a prononcé un discours au Musée du Bardo, où il met l’accent sur l’importance d’une stratégie d’investissement extérieur.
Il déclare : « Il faut organiser, fertiliser ce marché du travail en demandant aux entreprises privées européennes d’investir davantage en Tunisie. Raison pour laquelle nous avons lancé, il y a deux années, une stratégie d’investissement extérieur qui porte sur un montant de 44 milliards d’euros, demandant aux entreprises européennes d’investir en Afrique. Au lieu de se plaindre des flux migratoires, il faut investir là où on peut trouver les causes profondes du phénomène de la migration. Sur 44 milliards d’euros en investissements, nous avons un fonds fiduciaire de 4,1 milliards dédié à l’Afrique. Je voudrais que les entreprises européennes, au lieu de se plaindre de la lourdeur de leur tâche, facilitent la vie des Africains, notamment des jeunes africains ».
Jean-Claude Junker mise sur la jeunesse tunisienne
Quant à son message à la jeunesse tunisienne, il précise : « Que les jeunes tunisiens ne désespèrent pas, croient en leur bonheur dont la majeure partie reste à venir, mais ne désespèrent pas. Et qu’ensemble, Européens et Tunisiens, nous fassions en sorte que les grandes choses que nous devons faire pour les jeunes soient réalisées le plus rapidement possible. »
En évoquant les relations entre la Tunisie et l’Union européenne, il a déclaré qu’il s’agissait déjà d’une longue histoire qui remonte à plusieurs siècles. Il précise : « L’Europe et la Tunisie marchent ensemble puisque la Tunisie est un pays en marche… Mais nous n’avons pas de leçon à donner aux Tunisiens. »
Rappelons que quatre accords viennent d’être signés portant sur un montant total de 270 millions d’euros. Ces accords ont pour objectif d’encourager et d’accompagner l’ambitieux programme de réformes qui est en train d’être appliqué dans ce pays.