Depuis quelques jours, les internautes multiplient les commentaires. En effet, une fois de plus Yamina Zoghlami, députée du mouvement Ennahdha, a fait des siennes. Elle s’est impliquée dans la défense d’un jeune homme fiché S17 par la police et interdit de voyager.
En clair, elle a défendu bec et ongles ce jeune homme. Elle était furieuse contre les forces de l’ordre qui le retenait. Face à une telle ampleur médiatique, Yamina Zoghlami s’est exprimée aujourd’hui sur les ondes radiophoniques. Soulignant son étonnement de voir un tel incident se transformer en une affaire d’Etat.
Elle a fait savoir que la campagne qui l’a visée n’avait pas lieu d’être. En outre, elle a rappelé que le jeune homme en question n’a jamais été impliqué dans une affaire terroriste et qu’il n’a jamais été jugé en France. Elle a également souligné : « Si j’ai agi ainsi c’est parce que mes prérogatives dépassent celles du chef du gouvernement… Aujourd’hui, il est important de mettre en oeuvre l’article 49 de la Constitution », a-t-elle poursuivi.
Que dit l’article 49 de la Constitution ?
« La loi fixe les modalités relatives aux droits et aux libertés qui sont garantis dans cette Constitution, ainsi que les conditions de leur exercice, sans porter atteinte à leur essence. Un État civil démocratique exige la mise en place de ces moyens de contrôle. Mais aussi pour protéger les droits des tiers ou pour des raisons de sécurité publique, de défense nationale, de santé publique ou de morale publique. Avec bien sûr le respect de la proportionnalité et de la nécessité de ces contrôles. Les instances judiciaires veillent à la protection des droits et des libertés de toute violation. Il n’est pas possible qu’un amendement touche les acquis en matière de droits de l’Homme et des libertés garanties dans cette Constitution. »