Lundi 29 octobre a été publié l’Indice Ibrahim de la Gouvernance Africaine (IIAG) pour l’année 2018. La fondation note « … une tendance à l’amélioration de la gouvernance ».
Selon les auteurs du 12e rapport de cet Indice Ibrahim de la Gouvernance Africaine, « le niveau de la gouvernance maintient une tendance moyenne à l’amélioration au cours de la décennie écoulée. Environ trois citoyens du continent sur quatre (71,6%) vivent en 2017 dans un pays où la gouvernance s’est améliorée ».
Toutefois, rappelle la fondation, « … des attentes fortes d’une population de plus en plus jeune ne sont pas pour le moment satisfaites. Le score moyen obtenu par le continent est de 49,9 points sur 100 ».
Maintenant par pays, les trois meilleurs élèves sont, dans l’ordre, l’Île Maurice, les Seychelles et le Cap Vert.
Quant à la Tunisie, elle occupe la 9e position et signe « la meilleure progression du continent dans le domaine de la participation et des droits de l’Homme. Un domaine dans lequel elle a gagné 22 places entre 2007 et 2018 ». Mais le rapport fait état d’un ralentissement des « progrès » en 2013, voire un déclin vers 2016.
Autre point positif souligné par les auteurs du rapport : « … la Tunisie s’est aussi débarrassée d’une grande partie de ses lourdeurs bureaucratiques. Une catégorie dans laquelle le pays progresse de 33,4 points en cinq ans ».
A noter que le Maroc est classé 15e, l’Algérie 27e.