Le Gouverneur de la BCT, Marouane Abassi, a indiqué, lors de son intervention à l’ouverture d’un séminaire organisé par la STB sur « L’inclusion du secteur informel, quelles perspectives de réussite ? », que le taux de 54% représentant la part de l’informel dans le PIB n’est pas réel.
Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie a précisé que selon l’indice « illicite trade« , ce taux se réduit à 35% et qu’il est relatif au commerce parallèle. « Il y a un problème de définitions », ajoute le gouverneur de la BCT.
Selon l’INS, l’informel représente 28%. Le problème de l’informel est aussi lié au cash. La part de la circulation fiduciaire dans le PIB est de 15%.
Cela signifie qu’environ 4000 MDT sont en dehors du circuit bancaire formel et particulièrement au niveau des zones frontalières. « Ce phénomène a commencé depuis 2005 », a précisé Marouane Abassi.
Par ailleurs, selon une étude de la BCT sur l’inclusion financière, qui a touché 7000 ménages tunisiens et qui sera publiée d’ici un mois, seuls 9% sont clients de banques, un taux extrêmement faible! « La perception des Tunisiens vis-à-vis des banques est n’est pas bonne », ajoute M. Abassi. Il a appelé, pour encourager l’inclusion financière, à l’adoption de la loi relative à l’amnistie de change et à la révision de la tarification des services bancaires.