La pratique du sport présente des bienfaits indiscutables sur la santé des individus. Seulement, elle est perçue comme une simple option et non pas une nécessité.
La HAS (Haute autorité de santé, France) publie un guide pour généraliser la prescription de sport sur ordonnance, auprès des professionnels de santé. Objectif : changer les mentalités,
Cette mesure ramène le sport au rang de thérapeutique à part entière, et ce dans le cadre d’une prise en charge globale et complète des maladies.
La raison est qu’ « on ne soigne pas seulement avec le médicament ou le bistouri« , selon la Haute autorité de santé (HAS).
Cette mesure semble tout à fait justifiée, car il est démontré que la prescription est un facteur d’adhésion à l’activité physique.
Ainsi, la prescription d’une activité physique s’adresse à toutes sortes de patients même les plus lourds. Il n’existe en effet quasiment aucune contre-indication à l’activité physique légère à modérée.
Recommandations pour six maladies chroniques
Le guide détaille des recommandations précises pour six maladies chroniques. Il s’agit du surpoids et l’obésité, du diabète de type 2, l’hypertension artérielle, la broncho-pneumopathie chronique obstructive, la maladie coronaire stable et les accidents vasculaires cérébraux.
Ainsi, le guide fournit des outils pratiques comme un questionnaire d’aptitude et une grille d’évaluation des risques et de la condition physique, afin d’optimiser les prescriptions.
L’OMS recommande par ailleurs 30 minutes d’activité modérée cinq fois par semaine. De plus, avec dix minutes d’activité physique modérée, on diminue de 15% la mortalité précoce.
D’ici peu, les ordonnances médicales ne seront plus celles que l’on a connues auparavant. En effet, une autre innovation venue du Canada permet aux médecins de prescrire des visites au musée sur ordonnance. Une décision insolite qui repose sur des preuves qui montrent que contempler une œuvre ou s’immerger dans une activité créatrice présente des bienfaits pour la santé.
Les thérapeutiques alternatives font leur arrivée sur les ordonnances médicales. Cela nous amène à se demander quel type d’activité typiquement tunisienne pourront prescrire les médecins tunisiens pour leur patients.