La CAF a décidé de geler l’arbitre algérien, Mehdi Abid Charef – qui a sifflé la finale aller de la Ligue des champions entre Al Ahly et l’EST- pour sa prestation plus que douteuse. Mais le mal est fait.
Al Ahly doit une fière chandelle à l’arbitre algérien de la rencontre, Mehdi Abid Charef, auteur d’une prestation calamiteuse lors de la rencontre qui a opposé vendredi l’EST à Al Ahly au stade de Borj el Arab en Alexandrie.
Alors que la VAR était utilisée pour la première fois en continent africain, l’arbitre a offert aux locaux deux penalties imaginaires qui ont impacté le résultat de ce match.
Penalties imaginaires
Mais revenons au match : les Egyptiens ont ouvert la marque sur un premier penalty transformé par Walid Suleiman à la 34e minute. A la 58e minute, Amr Soulia double la mise. Six minutes plus tard, les Sang et Or réagissent par le biais de Youssef Belaïli qui transforme un penalty indiscutable en but. C’est alors que l’arbitre offre aux Cairotes un penalty totalement imaginaire, tuant ainsi le match.
Roublardise et mauvaise foi
Incontestablement, les tristes héros de ce match surréaliste sont l’arbitre algérien Mehdi Abid Cheraf, 37 ans, qui a ruiné sa carrière à jamais, et l’attaquant marocain d’Al Ahly, Walid Azaro.
Ainsi, à la 30e, l’attaquant marocain simule un contact inexistant avec le portier espérantiste Moez Ben Cherifia et s’écroule sur la surface.
Appelé par la VAR, l’arbitre discute pendant 3 minutes avec ses assistants vidéo et décide d’accorder un penalty -cadeau plus que douteux, pour ne pas dire inexistant, au club cairote.
Nous sommes à la 73 e minute. Un duel aérien oppose le Tunisien Dhaouadi au même Azaro. Ce dernier stimule encore une fois une chute et l’arbitre désigne le point de penalty.
Recours au VAR : les images montrent un duel viril mais régulier entre les deux joueurs ; mais l’attaquant marocain simule une chute et l’arbitre se laisse berner pour la seconde fois, par le même joueur. Simple coïncidence ?
Question de tripes
Non content de siffler deux penalties imaginaires, l’arbitre prive également l’Espérance des services de Dhaouadi et Kom, les meilleurs sur le terrain, pour somme d’avertissements.
La tâche des Sang et Or pour le match retour à Radès n’est pas de tout repos car il est impératif de remonter les deux buts de retard…Mais c’est surmontable.
C’est une question de tripes et de culture de la gagne, et les joueurs espérantistes n’en manquent pas.