Abir Moussi, présidente du parti destourien libre (PDL), est revenue sur le mandat de l’Instance Vérité et Dignité qui a légalement pris fin en octobre 2016, affirme-t-elle.
Elle précise dans une déclaration radiophonique : « Aujourd’hui, l’instance non seulement exerce dans l’illégalité totale, mais elle prend de plus en plus des allures de justice parallèle. »
Interrogée sur les slogans scandés devant le siège de l’IVD– tels que « Dégage »- , Abir Moussi a répondu que l’instance n’est pas concernée par la réconciliation nationale, car elle ne fait que régler des comptes. Elle ajoute que la loi de la justice transitionnelle ne prévoit aucune réconciliation. Selon elle, ils ne font que diaboliser les « personnalités nationales ». Elle a souligné : « Il n’y a pas eu de crimes contre l’humanité ou de crimes de guerre ou encore de génocide. Pourquoi parler de justice transitionnelle ? »
Et de conclure : « Je poursuivrai en justice toute personne ayant contribué de près ou de loin à avoir promulgué cette loi. L’instance est devenue un État dans l’État. Qui tire profit de cette instance? Les islamistes sont les bénéficiaires. »