Les élections de mi-mandat renouvellent le paysage politique aux Etats-Unis. La grogne anti-Trump a donné un nouveau souffle aux démocrates. Jamais dans l’histoire des Etats-Unis autant de femmes issues des minorités ont été élues à la Chambre des représentants.
Aujourd’hui, les Américaines issues des minorités prennent leur revanche. Celles que Trump voulait marginaliser se trouvent être des candidates sérieuses prêtes à rassembler les Américains. Leur différence fait leur richesse. D’ailleurs l’Amérique n’est-elle pas ce melting pot ?
Mid-terms: des résultats surprenants
Les résultats provisoires des élections de mi-mandat font ressortir le nombre élevé des femmes qui siégeront à la Chambre des représentants. Parmi les nouveaux visages, deux démocrates musulmanes qui sont devenues les premières femmes musulmanes à être élues au Congrès américain. Il s’agit de Ilhan Omar, une réfugiée somalienne et Rashida Tlaib , une Américano-Palestinienne. Elles ont remporté chacune un siège respectivement au Minnesota et dans le Michigan.
Ilhan Omar a fui petite la guerre civile en Somalie. Elle s’est installée avec ses parents à Minneapolis et aujourd’hui à 36 ans, elle devient l’élue de son Etat à l’Assemblée. Rashida Tlaib, une Américo-palestinienne de 42 ans était la seule démocrate à se présenter au Michigan.
Enfin, d’autres figures des minorités comme Sharice Davids dans le Kansas et Deb Haaland au Nouveau-Mexique deviennent les premières femmes amérindiennes à être élues au Congrès. Ayanna Pressley devient la première représentante afro-américaine de l’Etat du Massachusetts.
Quant à Alexandria Ocasio-Cortez (New York), membre de l’aile gauche du parti démocrate, elle devient à 29 ans la benjamine de la Chambre des Représentants.
Les élections des mid-terms font émerger des talents démocrates. Pour les prochaines élections, les Américains seront-ils prêts à élire une femme présidente des Etats-Unis?