Le stade de Radès abritera, ce soir à partir de 20h, le match qui opposera l’Espérance Sportive de Tunis (EST) à Al Ahly. Et ce, dans le cadre de la finale retour de la Ligue des champions africaine. Un match explosif tant la tension est palpable entre les deux équipes.
Après un match entaché par de flagrantes erreurs d’arbitrage, Al Ahly- qui avait gagné son duel contre l’Espérance Sportive de Tunis par (3-1) à l’aller de la finale de la Ligue des champions africaine- va tenter ce soir au stade de Radès de gagner son 9ème titre africain.
Galvanisée par 60.000 spectateurs, l’Espérance, pour sa part, tentera le tout pour le tout pour prendre sa revanche. D’autant plus qu’elle fêtera dans quelques mois son centenaire.
La tactique d’Al Ahly
Sur le papier et avec deux buts d’avance à Borj el Arab en Alexandrie, le club cairote est forcément avantagé. C’est dans la logique des choses qu’il tentera de geler le jeu, de faire tourner le ballon, d’attendre patiemment que son adversaire se lance à l’attaque, en laissant forcément des espaces, pour procéder à des contres meurtriers. Chose que les joueurs égyptiens savent parfaitement faire.
« C’est logique. Ce ne sera pas aux Égyptiens de prendre des risques. Ils possèdent une avance confortable, leur stratégie sera donc assez prudente. L’Espérance devra attaquer intelligemment, pour conserver un équilibre. Car en contre, Al-Ahly peut se montrer redoutable. Au match aller, cette équipe a su se montrer efficace », analyse Youssef Zouaoui, l’ancien entraîneur de l’Espérance sur les colonnes de l’hebdomadaire Jeune Afrique.
Un casse-tête nommé sécurité
Qu’en est-il de la sécurité des 1500 supporters ahlaouis qui seront installés dans une tribune hautement gardée au stade de Radès ? « Je ne m’inquiète pas pour leur sécurité, puisque c’est l’État qui sera chargé de cette question », déclare Youssef Zouaoui.
Une tâche ardue qui attend les agents de l’ordre qui ont vu 38 des leurs subir des blessures plus ou moins graves lors de la demi-finale retour contre le club angolais de Primeiro de Agosto.
Enjeu financier et prestige
Rappelons que l’enjeu financier de cette finale est loin d’être négligeable. Le vainqueur de la compétition empochera une prime de 2.2 millions d’euros et disputera également la Coupe du monde des clubs, prévue du 12 au 22 décembre prochain aux Émirats arabes unis.