Les médecins et les enseignants universitaires de la fonction publique bénéficieront de négociations sociales sectorielles.
C’est ce qu’indique le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Noureddine Taboubi, lors d’un discours prononcé devant les fonctionnaires devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Pour lui, cette décision permettra de préserver le capital humain. Car, les augmentations salariales sont un droit.
Toutefois, la fuite des compétences tunisiennes impose une nouvelle stratégie. En effet, la Tunisie fait face à la fuite de ses compétences vers d’autres pays. Cela a engendré un manque considérable en médecins, enseignants universitaires et ingénieurs. Ainsi des augmentations salariales alléchantes pourraient contribuer à fidéliser ces catégories professionnelles. En effet, les négociations sociales sectorielles vont prendre en considération les spécificités de ces secteurs.
Pour rappel, 4200 enseignants universitaires ont quitté la Tunisie après la révolution. 78% des enseignants interrogés, dans le cadre d’une étude menée par l’ITES, envisagent de quitter la Tunisie. 24223 enseignants universitaires tunisiens sont déjà installés à l’étranger. 3 000 cadres paramédicaux ont également quitter la Tunisie.