Pour réfléchir ensemble à ces sujets fondamentaux, Beni Watani organise une première édition de son « Université Politique Beni Watani » qui se tient durant deux jours. Quelles sont les solutions à prévoir? Comment réduire les déficits budgétaires et par quels moyens? Ce sont autant de questions qui seront abordées durant ces deux jours.
De ce fait, plusieurs universitaires ainsi que des acteurs de la société civile mettent l’accent sur l’importance de la mise en place des réformes qui s’imposent. Tout comme ils pointent du doigt deux risques :
− Ignorer le présent et la nécessaire réduction des déficits.
− Ainsi que les impératifs qui s’imposeront lorsque l’équilibre des finances publiques sera rétabli.
Il est clair que la crise économique pousse vers le court terme et ignore une question fondamentale. Celle de la valeur du service public. Reste à savoir que peut-on faire pour améliorer la performance des principaux services publics – éducation, santé, emploi, couverture sociale et retraites ?
Par ailleurs, la maîtrise des dépenses ne doit pas avoir pour conséquence ou pour prix une réduction encore plus importante de la qualité et de l’accès à l’éducation ou aux soins, par exemple.
» Ce n’est pas uniquement une question de moyens ». C’est ce que soulève le parti Beni Watani, tout en déclarant qu’il requiert surtout et avant tout une stratégie. Il s’agit en effet d’une réflexion d’ensemble sur le rôle de l’État, l’adaptation des services publics à l’évolution des besoins du citoyen et aux possibilités offertes par les nouvelles technologies.