Score sans appel (3-0). L’EST bat Al Ahly. Un match bien négocié face à un club qui ne s’est pas créé la moindre occasion. Bravo.
Impossible n’est pas tunisien. L’Espérance Sportive de Tunis (EST) a réussi à renverser la vapeur du match aller de la Ligue des clubs champions de la Confédération Africaine de Football (CAF). Organisé le 2 novembre 2018 au stade Borj Al Arab, à Alexandrie, la rencontre de l’aller, entachée de fautes d’arbitrage, a vu Al Ahly prendre une longueur d’avance (3-1).
Mais c’était sans compter sur la volonté des joueurs « sang et or » de relever le défi. Ils ont gagné par 3 à 0. Un score, comme on dit, sans appel. Face à un Al Ahly qui ne s’est pas, il faut le dire, créé la moindre occasion.
Un score que les Espérantistes doivent à leur pugnacité, mais aussi à un public qui s’est mobilisé pour la victoire de ses joueurs. A ce niveau, le but de Saâd Beguir, marqué à la 46 ème minute, avait bel et bien libéré et le club et les supporters. Qui ont, à partir de ce moment, explosé.
Oubliée donc la rencontre du 2 novembre 2018
La première partie du match a été, à ce propos, bien terne. Avec un Al Ahly qui a donné l’impression d’être venu pour arracher un nul et limiter les dégâts. Ses joueurs égyptiens sont effectivement rarement sortis, avant le premier but de Saâd Beguir, de leur défense.
Un Al Ahly qui a, de plus, joué la montre. Espérant gagner du temps. Croyant pouvoir laisser mourir la rencontre jusqu’au sifflet final. Et se limitant à jouer –et au mieux- les contre-attaques. Ce qu’il savait du reste bien faire dans le passé.
Mais l’EST était, le 9 novembre 2018, dans son grand jour. Décidée à transformer coûte que coûte l’essai. Et venir fêter comme il se doit un centenaire qui méritait un titre continental. Avec panache.
Le reste est connu : deux buts (Saâd Beguir à la 54 ème minute et Anis Badri à la 86 ème minute) ont permis aux Espérantistes d’arracher une Ligue des clubs champions de la CAF qui ne leur a pas toujours souri.
Oubliée donc la rencontre du 2 novembre 2018. Avec ce qu’elle a suscité comme amertume. L’EST est sur le toit de l’Afrique !
Une belle plume reprend sa lancée.