Aujourd’hui, à l’ARP, le Chef du gouvernement, Youssef Chahed , a présenté sa nouvelle équipe ministérielle, en présence de 163 députés.
Youssef Chahed a déclaré que de gros efforts ont été déployés pour éviter les tiraillements qui ont paralysé la politique. Il ajoute dans ce contexte que « la Tunisie a besoin de stabilité politique ».
De plus, il souligne : « Cela ne signifie pas non plus que nous n’acceptons pas les critiques, si elles sont constructives. D’ailleurs, nous demandons une évaluation objective du travail gouvernemental basée sur des indicateurs économiques concrets. »
Puis il a évoqué la situation socio-économique. Il a rappelé que le déficit des fonds sociaux et l’effondrement des finances publiques sont la conséquence d’accumulations antérieures. Il a cité la Pharmacie centrale, dont la situation financière est à l’origine de la pénurie de médicaments.
Par ailleurs, il précise : « Nous nous sommes engagés à ce que les indicateurs économiques soient au vert d’ici 2020. Il suffit de donner la priorité à la relance de l’économie par la croissance et œuvrer au redressement des finances publiques. »
De ce fait, il a mis l’accent sur la reprise des indicateurs tels que le secteur du tourisme qui a connu une amélioration particulière en 2018. Et de poursuivre : « L’objectif principal sur lequel nous travaillons est le redressement des finances publiques et le contrôle du déficit public. »
Youssef Chahed : « Parler de coup d’État est loin de la réalité »
En outre, sur un autre volet de la crise politique, Youssef Chahed a souligné que son gouvernement n’a pas trouvé de soutien politique. « Cette instabilité est due aux conflits politiques ayant perturbé le processus de réforme », a-t-il poursuivi.
Et de continuer : « La Constitution de la République tunisienne stipule que le gouvernement est présidé par un chef de gouvernement et non pas par un Premier ministre. Ce qui revient à dire que le Chef du gouvernement a des prérogatives que lui confère la Constitution et qu’il est en droit d’user. Nous sommes les premiers à reconnaître le rôle fondamental joué par le Président de la République dans la transition démocratique. Nous sommes démocrates et croyons en la démocratie. Certains ont parlé de coup d’Etat, ce qui est loin de la réalité. Nous sommes avant tout démocrate et la Tunisie a choisi sa voie, celle de la démocratie ».
Enfin, il conclut en précisant : « La poursuite de la lutte contre la corruption sera l’une des priorités de la période à venir. La maîtrise de l’inflation et de la hausse des prix constituent le deuxième volet important de nos objectifs. De plus, nous espérons que toutes les parties seront d’accord pour mener à bien la mise en place de la Cour constitutionnelle et procéder à l’élection du président de l’Isie ».
J’esp Que le nouveau gouvernement change tout le système judiciaire et famille pour une nouvelle démocratie il faut retourner l’argent au peuple ,un système d’assurance Chômage , sécurité sociale,bien être de la population ne pas oublier que le peuple qui a voté pour eux.