Au classement EF EPI relatif à la maîtrise de l’anglais, la Tunisie est classée 68ème (score=47,85) , juste après le Maroc 67ème (score=48,10) sur les 88 pays participant à l’étude.
L’Algérie arrive en fin de peloton puisqu’elle est classée à la 81ème place ( score= 44,50). La Libye est le dernier pays du classement avec un score de 39,5.
En 2018, l’anglais est la langue de communication la plus utilisée dans le monde. C’est la langue des échanges internationaux, des biens, des services et des idées.
L’anglais est aujourd’hui une compétence essentielle pour une entreprise qui veut demeurer compétitive et innovatrice sur un marché internationalisé.
C’est un atout fondamental pour les entreprises tunisiennes. Or, beaucoup d’employés ne le maîtrisent pas. Ce qui devient un handicap pour nos entreprises.
Le multilinguisme en Afrique du Nord, en Algérie, au Maroc et en Tunisie avec des dialectes locaux tels que l’arabe, le berbère et le français rend l’apprentissage de l’anglais plus tardif. Mais cette langue est relativement nouvelle dans ce mélange et de plus en plus appréciée pour sa neutralité et son potentiel commercial.
L’Afrique affiche la plus grande progression de maîtrise de l’anglais
Le rapport EF EPI aide à mieux comprendre la maîtrise de l’anglais. Les spécialistes ont analysé les résultats de 1,3 million de personnes qui ont déjà passé les tests d’anglais en 2017.
Plusieurs constatations ont été tirées: la maîtrise de l’anglais s’est améliorée . Globalement, 12 pays ont atteint la compétence la plus élevée, ce qui constitue un record.
De plus, les sociétés où la langue anglaise se parle sont plus ouvertes, moins hiérarchisées et plus équitables pour les femmes. Car l’anglais permet l’ouverture sur le monde extérieur.
Les revues scientifiques sont aujourd’hui publiées en anglais. La maîtrise de la langue anglaise accroîtrait l’investissement dans la recherche et le développement pour ces pays. Néanmoins certains secteurs comme la banque et les technologies de l’information et autres secteurs stratégiques nécessitent une maîtrise plus approfondie de la langue de Shakespeare .
Les femmes maîtrisent davantage que les hommes cette langue. Mais cela ne semble pas être un avantage lors des réunions et négociations de travail. En moyenne, la tranche d’âge la plus branchée sur l’anglais est celle de 26 à 30 ans.
Enfin, l’Afrique et surtout l’Afrique du Sud affichent la plus forte progression dans la maîtrise de l’anglais. Quant aux pays qui enregistrent les plus forts taux de progrès dans l’apprentissage de l’anglais, on trouve l’Algérie, l’Egypte et le Nigeria.