Au programme : PLF 2019 et le seuil électoral. Autant de débats qui font de la polémique. Aujourd’hui, le seuil électoral pour bénéficier d’un financement public de 3%, certains députés veulent que le seuil soit à 5% . Autrement dit, les partis politiques qui atteignent les 5% ont droit au financement public.
Walid Sfar, le vice président d’Afek Tounes souligne qu’indépendamment du débat par rapport au seuil à ce niveau, « nous ne pensons pas que changer les règles de jeu est un argument permettant de stabiliser la situation politique. Mais bien au contraire, cela ne fera qu’engendrer une autre crise et profitera aux partis au pouvoir ».
Il poursuit: « Tout le monde doit connaître les règles du jeu bien en avance et tous les partis politiques doivent agir en conséquence ».
Sur un autre volet celui du PLF 2019, Walid Sfar a fait savoir comme suit: « Si on voudrait faire une évaluation globale du projet, nous ne voyons pas un réel changement de politique. D’ailleurs, nous assistons aux mêmes décisions qui ont démontré leur inefficacité le long de cette année ».
M. Sfar conclut: » Le constat est clair : aucun indice de prise de conscience encore moins une volonté réelle de changer la donne. A mon avis, le PLF 2019 manque de réformes et de l’audace dans les décisions ».